Selon Me Brahima Coulibaly, Secrétaire général du MIDH, il s’agit « des cotisations exceptionnelles levées par les COGES notamment les prix des photos, enveloppes timbrées, macarons, visites médicales » .
Pour, le mouvement il faut « interdire le paiement des frais complémentaires par les élèves affectés ou orientés dans les établissements privés laïcs et confessionnels » de Côte d’Ivoire.
Toujours selon le MIDH et par la voix de monsieur Amadou Dahou en charge de l’éducation au sein de ce mouvement « Ces différents frais constituent un frein à l’exercice du droit commun à l’éducation et risquent de nuire à leur réalisation ».
Par ailleurs, le l’ONG regrette « de nombreuses anomalies dans les textes régissant l’école ivoirienne à savoir une hiérarchie des normes, des mesures régressives sur le principe de la gratuité au vu des obligations de l’État de respecter, de protéger et de réaliser le droit à l’éducation ».
A la FESCI (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire) le MIDH, bien que trouvant légitimes les revendications faites par cette organisation, tel que la session de remplacement l’invite à « revendiquer sans violence les meilleurs conditions sociales et d’études au profit des élèves et d’étudiants ».
Il faut rappeler que depuis le 18 septembre la rentrée scolaire est perturbée par des manifestations de protestations de la FESCI la principale organisation estudiantine, contre les frais annexes d’inscriptions imposées aux élèves, la principale organisation estudiantine.
La fédération estudiantine de Côte d’Ivoire qui avait lancé un mot d’ordre de grève de 72 heure pour réclamer la libération des 40 étudiants détenus à la suite des récentes manifestations a levé son mot d’ordre de grève pour allez à la table de négociation avec le gouvernement. Ce mardi 26 août la ministre Mariatou Koné de la solidarité a reçu le secrétaire général de la FESCI, Assi Fulgence.
Fulbert KOFFI
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