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Guikahué à l’endroit du pouvoir : «On ne peut accepter un récul de 39 ans; Rendez justice aux conseillers municipaux du Plateau… »
Côte d’Ivoire – Politique – Le PDCI ne s’est jamais désempli et ne se désemplira jamais contrairement à ce que veulent faire croire certains partisans du RHDP. L’information a été donnée par le secrétaire Exécutif dudit parti, Maurice Guikahué lors d’une conférence de presse qu’il a animée à la maison du parti le vendredi 4 janvier 2019. Il a profité pour donner la position du PDCI sur la situation politique actuelle avec la nomination des préfets à la tête des mairies à problème.
C’est avec plaisir que nous vous retrouvons, en ce début de l’année 2019, pour échanger avec vous sur l’actualité politique et particulièrement sur la situation qui prévaut à la Mairie du Plateau.
Je voudrais profiter de l’occasion qui m’est ainsi offerte pour vous souhaiter une bonne et heureuse année 2019. Recevez nos vœux de Santé, de Prospérité et de Paix.
Mesdames et Messieurs
Par la loi N° 78-07 du 9 janvier 1978, portant institution de communes de plein exercice en Côte-d’Ivoire, et ce dans le cadre de la démocratisation du Pays, le libre choix a été laissé aux collectivités d’élire leurs conseillers municipaux et à ces derniers, le pouvoir de désigner leur municipalité au cours de scrutins libres.
Depuis bientôt 39 ans, la Côte d’Ivoire a fait un bond prodigieux en s’affranchissant de la gestion des Mairies par les Préfets alors même que nous étions sous le régime du Parti unique.
En effet, comment comprendre que les résultats des élections des conseillers municipaux du Plateau, validés par la cours suprême, soient connus de toute la Côte d’Ivoire et de la communauté internationale et que les autorités piétinent la loi en refusant de procéder à leur installation ?
De quoi s’agit-il ?
Par un Décret en date du 18 juillet 2018, le Président de la République a convoqué le collège électoral pour le renouvellement des conseils municipaux, le samedi 13 octobre 2018. C’est ainsi que des listes parrainées par des Partis politiques et celles conduites par des candidats Indépendants ont participé à cette compétition électorale.
La commune du Plateau se trouve parmi les communes où des listes ont été parrainées par le PDCI-RDA.
Les élections se sont déroulées. La liste du PDCI-RDA a été déclarée élue avec 60,57% de voix par la Commission Électorale Indépendante(CEI) qui a transmis les résultats provisoires à la Chambre administrative de la Cour Suprême, juge des élections locales, aux fins de la validation des résultats de ce scrutin.
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Au cours de cette période, une requête en annulation des résultats a été introduite à la Cour Suprême par Monsieur SEA Jean Honoré, membre de la liste concurrente parrainée par le RHDP.
En son audience publique du 23 Novembre 2018, et par arrêt N°328, le juge du contentieux des élections locales s’est prononcé sur la régularité du scrutin au Plateau et validé l’élection de la liste PDCI-RDA, conduite par le Député OHOUO Jacques Gabriel.
Reconnaissant la victoire de la liste de Monsieur OHOUO Jacques Gabriel, le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité a ordonné au Préfet d’Abidjan de procéder à l’installation du nouveau Conseil municipal du Plateau, le 13 décembre 2018. A la date indiquée, les conseillers municipaux se sont présentés à la Mairie du Plateau, lieu choisi par l’autorité. Mais cette installation a été reportée à une date ultérieure pour des raisons dites techniques.
Alors que nous nous attendions à ce que l’autorité administrative fixe une nouvelle date pour l’installation du nouveau Conseil municipal du Plateau, l’on nous sert, sans aucune explication et avec mépris, un communiqué relatif à une Délégation Spéciale pour la Mairie du Plateau qui s’est installée le 2 janvier 2019.
Nous nous retrouvons donc ce jour pour dénoncer cette situation anormale, illégale qui entraîne un net recul démocratique dans notre Pays, de 39 ans en arrière, par la gestion de la commune du Plateau, par un Préfet.
Le PDCI-RDA s’indigne et s’insurge contre cette décision illégale, inique qui ruine tous les sacrifices consentis par les Ivoiriens pour l’avancée démocratique dans notre pays.
En foulant au pied les dispositions des lois qui régissent le fonctionnement des collectivités locales, que cherche-t-on au Plateau ?
Nous sommes choqués que le Ministre de l’intérieur, agissant pour le compte du gouvernement et placé sous l’autorité du Président de la République, refuse d’appliquer la décision rendue par la chambre administrative de la cour suprême ; à savoir procéder à l’installation du nouveau conseil municipal du Plateau, comme le préconise la loi sur les collectivités territoriales.
Nous pouvons avoir des sensibilités politiques différentes mais le Président de la République est le Président de tous les Ivoiriens qu’il se doit de protéger et d’assister, sans discrimination.
Dans son discours du 31 décembre 2018, le Président de la République a fait passer trois(3) messages : il a affirmé que la Côte d’Ivoire est une et indivisible, qu’il se soumet aux décisions de la Chambre administrative de la Cour Suprême et dit la fierté des Ivoiriens de présider le Conseil de sécurité de l’ONU.
Alors comment comprendre que dans le même temps, l’on refuse d’installer un conseil municipal régulièrement élu et sans problème, et dont la victoire a été confirmée par une décision de la Chambre Administrative de la même Cour Suprême ?
La Côte d’Ivoire, notre Pays mérite mieux que ce qui nous est servi actuellement. Dans cette affaire, les uns et les autres doivent se rendre à l’évidence qu’il ne s’agit pas d’un problème personnel de EHOUO Jacques Gabriel mais de l’installation d’un conseil municipal, émanation de la volonté des populations du Plateau.
Le Président de la République, garant de la constitution et des libertés publiques en Côte d’Ivoire, ne saurait rester indifférent face à ce déni du droit et de la démocratie.
C’est pourquoi, le PDCI-RDA, demande au Président de la République, garant de la Constitution et de l’application des lois, de protéger tous les Ivoiriens quelles que soient leurs opinions politiques et de rendre justice aux nouveaux conseillers municipaux de la commune du Plateau.
Le PDCI-RDA, par le message de fin d’année aux militants et aux Ivoiriens, de son Président, SEM Henri KONAN BEDIE, s’est engagé dans une dynamique de pardon des offenses et de réconciliation, gage de la Paix en Côte d’Ivoire pour la poursuite de son développement.
Le PDCI-RDA, qui apporte son soutien franc et sans faille aux conseillers municipaux du Plateau, se réserve le droit d’utiliser tous les moyens démocratiques et légaux afin que justice leur soit faite.
Le PDCI-RDA demande aux militantes et militants de ne pas céder aux provocations mais de rester sereins, vigilants, mobilisés et à l’écoute des mots d’ordre de la Direction du Parti.
Je vous remercie pour votre aimable attention.
Fait à Abidjan, le 4 janvier 2019
Pr. Maurice KAKOU GUIKAHUE
Secrétaire Exécutif du PDCI-RDA
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Ramadan 2024 : L’ONG Foi pour Servir fait don de vivres à plusieurs familles démunies
Côte d’Ivoire – Dans le cadre de la 7e édition de sa traditionnelle Solidarité ramadan, l’ONG Foi pour Servir avec à sa tête, la présidente Hadja Aïcha Sylla Epse Konaté, a fait parlé son cœur.
Après l’édition 2023 qui s’est déroulée à Williamsville, c’est la commune de Koumassi a eu le privilège d’accueillir cette 7e édition. C’était ce dimanche 7 avril 2024, au quartier Remblais de ladite commune.
En effet, ce sont 75 familles démunies qui sont réparties satisfaites avec des kits alimentaires.
Ces kits selon la présidente sont constitués de poulet, du riz et de l’huile. D’une valeur globale de 1 million de FCFA, ces dons permettront aux familles démunies de bien passer la fête de l’eid el fitr.
« L’ONG Foi pour servir est une ONG placée sous l’égide spirituel du Cheikh Malick Konaté. Elle intervient dans plusieurs domaines dont la santé, l’éducation et le social. Nous sommes là ce jour dans le cadre de la solidarité ramadan. Solidarité ramadan, est l’une de nos actions qui se fait à la veille de la fête du ramadan. L’objectif est de permettre à des familles démunies d’avoir de quoi à passer la fête. Car Allah même nous prescrit cela à travers la Zakat el fitr.Pour cette année, ce sont 75 familles démunies qui ont pu bénéficier de nos dons. On espère faire plus dans les prochaines années inchallah », a expliqué la présidente de l’ONG Foi pour servir.
Poursuivant, elle a exprimé sa gratitude aux donateurs et aux guides religieux qui accompagnent les actions de l’ONG sans oublier son époux le Cheikh Malick Konaté pour son soutien spirituel.
Pour sa part, l’imam Keita, a remercié les initiateurs pour le sens de partage. Car à l’en croire, le partage est l’une des meilleures richesses. Il a également formulé des prières à l’endroit de la présidente et son équipe. Interrogée, c’est avec des larmes de joie que Mme Diawara a exprimé sa gratitude aux donateurs. Cet acte selon elle, vaut des millions.
« J’ai des larmes aux yeux. Lorsque le ramadan tend vers sa fin, tu te demande comment tu passeras la fête. Comment tu pourras nourrir la famille le jour de la fête. Tu passes des nuits blanches et on t’informe qu’une Dame vient vous remettre des vivres.Tu dis Al hamdoulilah. Elle ne nous connait pas. Mais elle a décidé de nous apporter cette joie là. Qu’Allah se souvienne toujours d’elle. Et que la nourriture et l’argent ne lui manque jamais. Son acte est tellement noble que je suis dépassée. Nous ne pouvons que prier pour elle et son équipe », a-t-elle fait savoir.
Son souhait selon elle, est bien évidemment la pérennisation de ces actions afin de permettre chaque année à ces familles de bien passer la fête.
C’est donc avec la joie au cœur que les récipiendaires ont quitté les lieux en formulant chacun des bénédictions à l’endroit de l’ONG Foi pour servir et à sa présidente Hadja Aïcha Sylla Epse Konaté.
Créée en 2018, avec pour vocation de prôner les valeurs morales universelles, l’ONG Foi pour servir intervient dans plusieurs domaines, notamment la santé, l’éducation sans oublier les assistances sociales.
Abran S.
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Culture: Tout savoir sur les danses traditionnelles du Gontougo
Côte d’Ivoire – Culture- Attention à ne pas confondre le Sacra ou Sècrè, le Sacrabouri, et le Sacraboutou, ces trois Danses culturelles et traditionnelles, qui sont pourtant très différentes dans leurs rites et pratiques ancestrales, mais qui malheureusement portent à confusion depuis quelques temps.
Certainement parce-que ces Danses subissent aussi les effets de l’appropriation des noms dans les groupes ethniques et la falsification de l’histoire des peuples.
Découvrez trois Danses culturelles dont les noms se confondent.
1- LE SACRA ou SÈCRÈ
Danse culturelle de réjouissance des Mystiques, Féticheurs, Guérisseurs, et Prêtres traditionnels en pays KOULANGO. L’on assiste pendant l’exécution de cette Danse, à des démonstrations de pouvoirs magiques, et des rituels sacrés rendus publics…
2- LE SACRABOURI
Danse traditionnelle mystique du Feu, pratiqué par les LORHON. La Maîtrise du feu prend tout son sens lors de la Pratique du SACRABOURI. Adultes, Jeunes et femmes peuvent y prendre part, mais pas sans avoir été initiés à la pratique et à la maîtrise du Feu…
3- LE SACRABOUTOU
Danse traditionnelle sacrée de démonstrations guerrières, elle est exécutée tous les Ans l’après-midi du de la fête qui marque la fin du mois de Jeûne des Musulmans, par les Chasseurs et Guerriers Dioula-Donzo de la famille de Donzosso de Bondoukou. Cette Danse n’est pas à confondre avec la Danse Culturelle des chasseurs et initiés Dozo du Nord de la Côte d’Ivoire.
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Démolition d’une école à Yopougon -Gesco: La FESCI annonce un sit-in ce mardi
Côte d’Ivoire – Éducation – Dans le but de crier son ras-le-bol et inciter l’Etat de Côte d’Ivoire à trouver une solution concrète à la situation des élèves déguerpis à Yopougon -Gesco, la FESCI a annoncé la tenue d’un sit-in ce mardi 27 février au District d’Abidjan.
En effet, les élèves de CHA Hélène de Yopougon -Gesco ont vu leur lieu d’apprentissage détruite par des machines du district Autonome d’Abidjan, le lundi 19 février 2024. Et depuis lors, ces derniers sont contraints de rester à la maison. Ce qui a poussé la FESCI, avec à sa tête le Secrétaire général national, Sié Kambou à taper sur la table.
« Si aucune solution concrète n’a été trouvée pour que les élèves de cette école reprennent le chemin de l’école, nous allons descendre dans la boue. Ce mardi 27, nous seront au District d’Abidjan pour un sit-in afin qu’une solution soit trouvée par l’Etat de Côte d’Ivoire. Car il s’agit de l’avenir des enfants », a fait savoir Sié Kambou lors de la conférence de presse qu’il a animée ce dimanche 25 février 2024, au Siège de la Fédération sis au campus de Cocody.
Pour lui, cette revendication n’est pas liée à la démolition proprement dite. « Nous ne revendiquons pas la démolition de l’école proprement dite. Mais nous dénonçons plutôt la manière et le manque de mesure d’accompagnement. L’Etat devrait trouver un site de recasement des élèves de cette école avant de la démolir. Ou encore attendre les vacances scolaires. Car si l’Etat a pu reporter la CAN, c’est qu’il pouvait reporter également la démolition de cette école si vraiment l’éducation lui tient à cœur. Nous voulons une solution concrète », a expliqué le secrétaire général national de la FESCI.
C’est dans ce contexte qu’il a lancé un appel à la solidarité des élèves et étudiants d’Abidjan. « J’appelle les élèves et étudiants d’Abidjan à être solidaires ce mardi 27 février. Et si après le sit-in de ce mardi aucune initiative concrète du gouvernement n’a été constatée, nous allons étendre cette solidarité au niveau national », a-t-il lancé.
Se prononçant sur le communiqué du district dans lequel il est expliqué qu’il s’agirait d’un bâtiment Annexe de l’école, Sié Kambou a répondu : » Nous étions sur le terrain et nous avons constaté le contraire. Il s’agit d’une école entière qui a été démolie. Une école de plus de 1800 élèves dont des affectés de l’Etat. D’ailleurs je ne peux pas comprendre comment l’Etat affecte des élèves dans une école figurant sur la liste des lieux à déguerpir. Nous ne voulons pas rentrer dans des détails. Nous voulons qu’une solution concrète soit trouvée afin que les élèves reprennent le chemin de l’école », a-t-il fait savoir.
Abran Saliho