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Société: Bouba a peur, j’entends ses pleurs (Hamed Koffi Zarour)

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enlèvement d'enfants
Côte d’Ivoire – Dans un passé récent, en France, Maelys, une fillette d’à peine quelques années s’était rendue à une fête, une célébration de mariage. Joyeuse et fêtarde dans son insouciance, un homme qu’elle connait très bien l’a enlevée, l’a tuée et l’a …..désossée.
La France, que dis-je TOUTE la France, comme un seul homme, dans toutes les grandes villes, s’est levée pour opposer à cette barbarie sans visage, le visage uni de l’humanité solidaire, engagée contre le mal. De gigantesques marches blanches éclatées, ont déferlé de partout. La petite fée s’en est allée dans la paix, réconfortée par les pétales d’amour qui se sont élevées de partout, vers le firmament qui la portait dans sa demeure céleste.
Quelques mois après, en Côte d’Ivoire, « la patrie de la vraie fraternité », un petit garçon d’à peine 4 ans, #BOUBA, est assassiné dans des circonstances presque similaires. Tristesse, désolation et indignation se répandent. Tous les ivoiriens, réunis dans le creuset de la compassion, décident de lui dire adieu, dans la prière et recueillement. Au grand dam de tous, les autorités nationales « ne permettent pas » ce regroupement.

Chers concitoyens, ce récit n’est pas une fiction, mais la triste réalité avec laquelle nous nous endormirons ce soir.
Pour notre part, nous n’avons plus mots, ni force qui tienne. Abasourdis que nous sommes par une telle réaction.
Mais nous avons promis à BOUBA ne pas nous taire ! Nous avons promis ne pas croiser les bras ! Pour BOUBA, nous n’avons pas le droit de nous résigner.
Nous interpellons donc nos autorités gouvernementales. Nous nous en remettons officiellement à elles.
Monsieur le Président de la République, nous vous en supplions : Permettez que ce recueillement se tienne !
Je m’en remets personnellement aux mères de notre pays. Professeur Henriette Diabaté, entendez-vous BOUBA pleurer ? Ne l’abandonnez pas ! Mesdames Kandia CAMARA, Raymonde Goudou COFFIE, Salimata LY RAMATA, Anne OULOTO, à vous toutes nos mères, mères de BOUBA, qui siégez dans nos plus hautes institutions, entendez-vous l’enfant pleurer ? Ne l’abandonnez pas !
Il est parti atrocement, sans avoir eu la chance de pousser le moindre cri, qui aurait pu nous alerter. Et avoir ainsi un minimum de chances d’être sauvé. Ne le laissons pas franchir seul, la passerelle obscure, qui conduit à l’autre rive. Je vous en supplie, n’abandonnons pas BOUBA.
Où sont nos mères ? Mères, femmes, où êtes-vous ? J’entends BOUBA qui crie sa peur, qui pleure sa solitude. Ne l’abandonnons pas.
Femmes des partis politiques, femmes des institutions, femmes du Gouvernement, femmes de l’administration publique, femmes de nos villes, femmes de nos villages, mères, BOUBA est en pleurs, il a peur, il se sent seul, ne l’abandonnons pas.
A vous,Madame la Première Dame de la République de Côte d’Ivoire, votre humble concitoyen que je suis, supplie genoux fléchis, la flamme maternelle en vous. Veuillez peser de tout votre poids, pour que ce Samedi 03 mars prochain, comme planifié, vos fils et vos filles, ivoiriens de tous bords, puissent conduire BOUBA, dans l’éternité, enveloppé de tout l’amour que ce pays avait en réserve pour lui, et que malheureusement le sort n’aura pas permis qu’il puisse recevoir de son vivant. BOUBA a peur, j’entends ses pleurs. Ne l’abandonnons pas !
J’ai plaidé.
©CotedivoireNews
Une contribution libre de Ahmed Koffi Zarour
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Ramadan 2024 : L’ONG Foi pour Servir fait don de vivres à plusieurs familles démunies

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Côte d’Ivoire – Dans le cadre de la 7e édition de sa traditionnelle Solidarité ramadan, l’ONG Foi pour Servir avec à sa tête, la présidente Hadja Aïcha Sylla Epse Konaté, a fait parlé son cœur.

Après l’édition 2023 qui s’est déroulée à Williamsville, c’est la commune de Koumassi a eu le privilège d’accueillir cette 7e édition. C’était ce dimanche 7 avril 2024, au quartier Remblais de ladite commune.

En effet, ce sont 75 familles démunies qui sont réparties satisfaites avec des kits alimentaires.

Ces kits selon la présidente sont constitués de poulet, du riz et de l’huile. D’une valeur globale de 1 million de FCFA, ces dons permettront aux familles démunies de bien passer la fête de l’eid el fitr.

« L’ONG Foi pour servir est une ONG placée sous l’égide spirituel du Cheikh Malick Konaté. Elle intervient dans plusieurs domaines dont la santé, l’éducation et le social. Nous sommes là ce jour dans le cadre de la solidarité ramadan. Solidarité ramadan, est l’une de nos actions qui se fait à la veille de la fête du ramadan. L’objectif est de permettre à des familles démunies d’avoir de quoi à passer la fête. Car Allah même nous prescrit cela à travers la Zakat el fitr.Pour cette année, ce sont 75 familles démunies qui ont pu bénéficier de nos dons. On espère faire plus dans les prochaines années inchallah », a expliqué la présidente de l’ONG Foi pour servir.

Poursuivant, elle a exprimé sa gratitude aux donateurs et aux guides religieux qui accompagnent les actions de l’ONG sans oublier son époux le Cheikh Malick Konaté pour son soutien spirituel.

Pour sa part, l’imam Keita, a remercié les initiateurs pour le sens de partage. Car à l’en croire, le partage est l’une des meilleures richesses. Il a également formulé des prières à l’endroit de la présidente et son équipe. Interrogée, c’est avec des larmes de joie que Mme Diawara a exprimé sa gratitude aux donateurs. Cet acte selon elle, vaut des millions.

« J’ai des larmes aux yeux. Lorsque le ramadan tend vers sa fin, tu te demande comment tu passeras la fête. Comment tu pourras nourrir la famille le jour de la fête. Tu passes des nuits blanches et on t’informe qu’une Dame vient vous remettre des vivres.Tu dis Al hamdoulilah. Elle ne nous connait pas. Mais elle a décidé de nous apporter cette joie là. Qu’Allah se souvienne toujours d’elle. Et que la nourriture et l’argent ne lui manque jamais. Son acte est tellement noble que je suis dépassée. Nous ne pouvons que prier pour elle et son équipe », a-t-elle fait savoir.

Son souhait selon elle, est bien évidemment la pérennisation de ces actions afin de permettre chaque année à ces familles de bien passer la fête.

C’est donc avec la joie au cœur que les récipiendaires ont quitté les lieux en formulant chacun des bénédictions à l’endroit de l’ONG Foi pour servir et à sa présidente Hadja Aïcha Sylla Epse Konaté.

Créée en 2018, avec pour vocation de prôner les valeurs morales universelles, l’ONG Foi pour servir intervient dans plusieurs domaines, notamment la santé, l’éducation sans oublier les assistances sociales.

Abran S.

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Culture: Tout savoir sur les danses traditionnelles du Gontougo

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Côte d’Ivoire – Culture- Attention à ne pas confondre le Sacra ou Sècrè, le Sacrabouri, et le Sacraboutou, ces trois Danses culturelles et traditionnelles, qui sont pourtant très différentes dans leurs rites et pratiques ancestrales, mais qui malheureusement portent à confusion depuis quelques temps.

Certainement parce-que ces Danses subissent aussi les effets de l’appropriation des noms dans les groupes ethniques et la falsification de l’histoire des peuples.

Découvrez trois Danses culturelles dont les noms se confondent.

1- LE SACRA ou SÈCRÈ

Danse culturelle de réjouissance des Mystiques, Féticheurs, Guérisseurs, et Prêtres traditionnels en pays KOULANGO. L’on assiste pendant l’exécution de cette Danse, à des démonstrations de pouvoirs magiques, et des rituels sacrés rendus publics…

2- LE SACRABOURI

Danse traditionnelle mystique du Feu, pratiqué par les LORHON. La Maîtrise du feu prend tout son sens lors de la Pratique du SACRABOURI. Adultes, Jeunes et femmes peuvent y prendre part, mais pas sans avoir été initiés à la pratique et à la maîtrise du Feu…

3- LE SACRABOUTOU

Danse traditionnelle sacrée de démonstrations guerrières, elle est exécutée tous les Ans l’après-midi du de la fête qui marque la fin du mois de Jeûne des Musulmans, par les Chasseurs et Guerriers Dioula-Donzo de la famille de Donzosso de Bondoukou. Cette Danse n’est pas à confondre avec la Danse Culturelle des chasseurs et initiés Dozo du Nord de la Côte d’Ivoire.

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Démolition d’une école à Yopougon -Gesco: La FESCI annonce un sit-in ce mardi

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Côte d’Ivoire – Éducation – Dans le but de crier son ras-le-bol et inciter l’Etat de Côte d’Ivoire à trouver une solution concrète à la situation des élèves déguerpis à Yopougon -Gesco, la FESCI a annoncé la tenue d’un sit-in ce mardi 27 février au District d’Abidjan.

En effet, les élèves de CHA Hélène de Yopougon -Gesco ont vu leur lieu d’apprentissage détruite par des machines du district Autonome d’Abidjan, le lundi 19 février 2024. Et depuis lors, ces derniers sont contraints de rester à la maison. Ce qui a poussé la FESCI, avec à sa tête le Secrétaire général national, Sié Kambou à taper sur la table.

« Si aucune solution concrète n’a été trouvée pour que les élèves de cette école reprennent le chemin de l’école, nous allons descendre dans la boue. Ce mardi 27, nous seront au District d’Abidjan pour un sit-in afin qu’une solution soit trouvée par l’Etat de Côte d’Ivoire. Car il s’agit de l’avenir des enfants », a fait savoir Sié Kambou lors de la conférence de presse qu’il a animée ce dimanche 25 février 2024, au Siège de la Fédération sis au campus de Cocody.

Pour lui, cette revendication n’est pas liée à la démolition proprement dite. « Nous ne revendiquons pas la démolition de l’école proprement dite. Mais nous dénonçons plutôt la manière et le manque de mesure d’accompagnement. L’Etat devrait trouver un site de recasement des élèves de cette école avant de la démolir. Ou encore attendre les vacances scolaires. Car si l’Etat a pu reporter la CAN, c’est qu’il pouvait reporter également la démolition de cette école si vraiment l’éducation lui tient à cœur. Nous voulons une solution concrète », a expliqué le secrétaire général national de la FESCI.

C’est dans ce contexte qu’il a lancé un appel à la solidarité des élèves et étudiants d’Abidjan. « J’appelle les élèves et étudiants d’Abidjan à être solidaires ce mardi 27 février. Et si après le sit-in de ce mardi aucune initiative concrète du gouvernement n’a été constatée, nous allons étendre cette solidarité au niveau national », a-t-il lancé.

Se prononçant sur le communiqué du district dans lequel il est expliqué qu’il s’agirait d’un bâtiment Annexe de l’école, Sié Kambou a répondu :  » Nous étions sur le terrain et nous avons constaté le contraire. Il s’agit d’une école entière qui a été démolie. Une école de plus de 1800 élèves dont des affectés de l’Etat. D’ailleurs je ne peux pas comprendre comment l’Etat affecte des élèves dans une école figurant sur la liste des lieux à déguerpir. Nous ne voulons pas rentrer dans des détails. Nous voulons qu’une solution concrète soit trouvée afin que les élèves reprennent le chemin de l’école », a-t-il fait savoir.

Abran Saliho

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