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Côte d’Ivoire : Découvrez l’histoire de la ville d’Abengourou

Côte d’Ivoire – Découverte – Région de l’Indénié-Djuablin – Située à 210 kilomètres d’Abidjan, Abengourou est une ville à l’Est de la Côte d’Ivoire dont sa création remonte à la fin du 19è siècle . Elle fait partie du district de Comoé dans la région de l’Indénié-Djuablin . Découvrez l’histoire ainsi que les atouts de cette ville.

Abengourou est le fief des Agnis. Peuple originairement issu du Ghana, les Agnis ont migré vers la Côte d’Ivoire avec le grand groupe Akan.
Historique
La création de la ville d’Abengourou remonte à la fin du 19è siècle. En effet, à cette époque, un membre de la famille du roi AHY BAHYE, répondant au nom de MIAN KOUADIO, émigre du Ghana avec ses sujets et ses troupes et décide de s’installer dans cette région giboyeuse. Après avoir résidé au départ à Adaou, MIAN KOUADIO crée un campement qui le rapproche de sa zone de chasse, sur le site actuel du quartier Agnikro ancien et qu’il baptise M’Pékro ; c’est-à-dire en ashanti « je ne veux pas d’histoire »
Au fil du temps, de déformations en déformations, l’appellation M’Pékro évoluera pour être, en fin de compte, enregistré par l’administration coloniale sous la forme actuelle d’Abengourou.
Traditionnellement, Abengourou est le chef-lieu politique et spirituel de l’Indenié, confédération de plusieurs royaumes d’origine ghanéenne. En tant que tel, l’Indenié a toujours été géré comme un état durant la période précoloniale.
Cette pratique suivra également à la colonisation plus singulièrement en ce qui concerne l’administration des hommes et des coutumes.
Depuis le 07 août 1960, le royaume de l’Indenié relève de la souveraineté de la République de Côte-d’Ivoire. Et tout en observant les lois nationales, il a conservé l’essentiel des pouvoirs qui sont les siens depuis l’époque coloniale à l’égard du peuple « Agni-N’Denyé »
Noms de quelques anciens maires d’Abengourou
ANVO Guetat Eugène de 1980-1985
TIEMELE Aka Bathélemy de1985-1990
BOA THIEMELE Amoakon Edjampan de 1990-1995
KOUASSI AKON Yao Nicolas de 1996-2000
Evolution administrative

La première session administrative de la ville d’Abengourou date du début du XXème siècle. Et depuis lors elle n’a cessé d’évoluer.
En effet, c’est en 1916 qu’Abengourou est érigée en chef-lieu du cercle de l’Indénié. Cette date marque par la même occasion le point de départ de son essor démographique. La création de Dioulakro (quartier des commerçants allogènes) vers 1945 en est l’illustration.
En 1953, Abengourou est érigée en commune mixte de 1er degré, par l’arrêté général n° 7189/AP/BC du 30 août 1956.
En 1960, la Côte-d’Ivoire accède à l’indépendance. Des 1963, la ville d’Abengourou est choisie comme chef-lieu du département de l’est par la loi n°63-83 du 02 mars 1963, dans le cadre de l’organisation du nouvel Etat.
Puis, une réforme administrative municipale amorcée par la loi n°80-1160 du 17 Octobre 1980 relative à l’organisation municipale a permis à Abengourou de consolider son rôle de collectivité locale avec des pouvoirs renforcés grâce auxquels elle va s’insérer dans la chaine culturelle mondiale à travers des structures telles que :
– L’union des Villes et Communes de Côte-d’Ivoire (UVICOCI)
-La Fédération Mondiale des villes jumelées
-Les Ententes Intercommunales
Description géographique
Situation géographique
La commune d’Abengourou est située à l’Est de la Côte-d’Ivoire à 210 Kms d’Abidjan, la capitale économique. Elle s’étend sur une superficie de 225 Km2 dont les limites sont fixées par le décret N° 80-1078 du 19 septembre 1980. Celles-ci s’inscrivent dans un périmètre constitué par un polygone dont les sommets A, B, C, D, et E sont déterminés comme suit :
Sommet A : Au sud, sur la route de Zaranou au carrefour de Niablé ;
Sommet B : A l’ouest sur la route d’Abidjan au pont de Béki après le village d’Adonikro ;
Sommet C : Au nord-Ouest sur la route d’Amélékia après le village de Kouassi Béniékro ;
Sommet D : Au nord-Est, à 300 m au nord de la station IRCC (Institut de recherche du café cacao)
Sommet E : A l’est, sur la route d’Abronamoué, sur le carrefour situé après le village de Comoékro.
Population

La population de la commune d’Abengourou est actuellement évaluée à 109 193 habitants avec un taux d’accroissement annuel de 6%.
A l’instar des autres grandes villes du pays, Abengourou compte plusieurs groupes ethnoculturels. La population autochtone est composée d’Agni. On trouve au sein de la population allogène (Dioula, Baoulé, Bété etc.) et des étrangers (Burkinabés, Maliens, Ghanéenne, Guinéenne, Mauritaniens etc.) ceux-ci constituent des agents économiques très importants.
Climat et végétation
Le climat est le type tropical humide avec deux saisons de pluie et une saison sèche.
Une grande saison de pluie de Mai à Juillet
Une petite saison de pluie d’octobre à novembre
Une saison sèche de décembre à mars
La pluviométrie est suffisante. La végétation correspondante est la forêt de type sempervirent.
Activités économiques

De par sa situation en zone forestière qui lui garantit une pluviométrie suffisante. Abengourou jouit de grands atouts agricoles. C’est une zone de grandes plantations dont l’économie est titulaire de l’agriculture. Le café et le cacao sont les deux principales cultures de rente. Toutefois, l’hévéa apparaît comme la culture de rente la plus en vogue.
Outre ces cultures d’exportation, le secteur agricole d’Abengourou demeure riche en cultures vivrières : banane plantain, igname, manioc, taro, mais, tomate, etc. …
Les activités touristiques et culturelles s’articulent autour de quelques sites qui sont :

Le palais royal
Le musée Bieh et l’école de peinture
Le conservatoire régional des arts et métiers d’Abengourou
La tombe du 1er colon Alexandre Dumain et un musée à Zaranou dans la sous-préfecture d’Abengourou.
On note également la présence de quelques artisans qui travaillent essentiellement sur le bois.
PATRIMOINE DE LA VILLE

Espace culturel « alliance franco ivoirienne »
Site de la justice
Banque de sang
Dispensaire urbain
Centre d’écoute des jeunes
BALADES, ESPACES NATURELS, ACTIVITES
Rond-point Petro-ci
EVENEMENTS
La fête des ignames
Festagni
© Côte d’Ivoire News
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Côte d’Ivoire: 08 idées de prénoms de caresse Baoulé et leurs significations

Côte d’Ivoire – Culture – Aya, Affoué, Amoin… sont les noms qu’on a l’habitude d’entendre et qui nous font penser automatiquement au peuple Baoulé. Ces prénoms sont attribués selon le jour de naissance ou même selon l’ordre de naissance. Si vous êtes née Samedi, vous vous appelez donc Affoué ou si vous êtes la dixième de la famille, vous vous appelez Brou. Cette coutume est faite depuis la nuit des temps. Alors, si vous voulez changer des tendances tout en restant dans la culture africaine, nous vous proposons 8 prénoms Baoulé significatifs et originaux.
1-Eliké
Eliké qui signifie « notre chose » est à la base un groupe de mot qui se mue en prénom pour exprimer que c’est votre fille, elle vient de vos entrailles. Aussi, s’il y’a eu un doute sur la paternité de l’enfant, ce prénom peut être donné.
2-Eyoli
« On l’a fait » est la retranscription littérale de Eyoli. Si vous estimez que votre enfant a été conçu dans l’amour de ses parents ou que vous avez eu des difficultés à enfanter, vous devez lui donner ce nom.
3-Nafiassou
La phrase complète est « N’nafiassou kê ekpa » et elle signifie « je ne comptais pas sur toi ». Votre fille est née après plusieurs fausses couches? Elle a été source de bonheur pour vous? Vous pouvez l’appeler Nafiassou.
4-Blassoni
« Les femmes sont nombreux est la signification de Blassoni. Si vous avez déjà 2, 3, 4 filles, la prochaine pourra s’appeler Blassoni.
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5-Safia
Certaines familles cachent les grossesses pour plusieurs raisons. C’est généralement pour la protéger du mauvais œil. Safia qui signifie « l’affaire est cachée » est donnée aux enfants nées dans ces circonstances.
6-Miensah
Faire référence à Dieu dans l’appellation des enfants est une habitude qui existe chez tous les peuples. Et les Baoulés n’en dérogent pas. Miensah ou main de Dieu. Appeler sa fille Miensah revient à dire merci à Dieu.
7-Miendai
Ce prénom va dans le même sens que Miensah sauf qu’il signifie “affaire de Dieu”.
8-Makissi
Makissi ou Moh-akissi signifie Madame Akissi. Akissi est le prénom donné aux filles née le lundi. Moh est plutôt un mot de respect, un peu comme madame.
Côtedivoirenews.ci avec ayanawebzine
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Visitez Côte d’Ivoire: Origine de l’alliance Bété – Oubi

Côte d’Ivoire – Découverte – Le peuple OUBI est une ethnie a l’extrême ouest de la cote d’Ivoire, ils font parti de la région de Guiglo mais précisément dans le département de TAÏ. C’est un petit peuple dont la seule grande ville est TAI, ville classée au patrimoine mondiale a cause de la richesse de son parc animalier.
En effet ce petit peuple qui fait seulement 10 VILLAGES est allié au peuple BETE, ce grand groupe ethnique situé au centre ouest de la cote d’Ivoire dont le chef lieu de sont respectivement Daloa, Gagnoa et Soubré. Cependant, les ancêtres n’ayant pas expliqué l’histoire du OUBI et le BÉTÉ dans l’ensemble, aujourd’hui les 3/4 de mes parents BETE ignorent encore cette ethniquement alliance qui est historique.
par ailleurs seul le OUBI est bien imprégné de cette alliance qu’il respecte a la lettre… frères et soeurs Bété je vous explique le pourquoi de notre alliance avec les Oubi.
« A l’époque les Bété et les Oubi vivaient ensemble derrière la NAWA (fleuve aujourd’hui barrage de
Soubré). Et un jour un chasseur Bété a tiré sur un éléphant. Le pachyderme étant blessé a pris la fuite. le chasseur après plusieurs jours de recherche, rentre au village et dit au griot d’informer tout le village qu’il a blessé un éléphant qu’il na pas pu trouvé alors le villageois qui ramasserait un gibier de cette nature qu’il lui remet ça. Car il est a lui. Après cette communication, notre chasseur Bété apprendra plu tard que c’est un de ses frères Oubi qui aurait ramassé l’éléphant mort qu’il aurait été partagé entre eux Oubi; ce qui déclencha une guerre sans merci entre Bété et Oubi. Les oubi étant en minorité ont été chassé par ceux ci de cette zone.
Ils ont fuit les combats pour descendre vers TAÏ. Étant là-bas, ils sont menacés par les Ebrié qui étaient eux aussi dans la zone. c’est ainsi les oubi dans leur refuge à la frontière ivoiro_libérienne appellent leurs frères Bété au secours pour les aider à chasser les ebriés qui les malmenaient. les Bété ayant appris la nouvelle n’ont pas hésité une fois dans le but de faire une leçon au peuple Oubi qu’il faut rester solidaire quelque soit les tentations. C’est ainsi que le frère Bété est entré en jeux pour aider son frère Oubi qu’il a chassé au départ mais pas renié parce qu’il n’a pas été solidaire du chasseur.
Cependant le Bété a pu mettre la main sur le grand guerrier Ebrié qui fut décapité par la suite dont la tête fut ramenée au Oubi pour être convaincu que le danger s’est déporté aux portes d’Abidjan. C’est à dire les Ebries ont été pourchassés jusque là où ils sont aujourd’hui. La tête du guerrier Ebrié fut enterrée à côté d’une rivière dans la région appelée ZRO, c est là que le pacte a été signé. Les oubi ont demandé à rester dans la zone de Taï parce que là, la forêt était vierge et très riche par ailleurs dans cette guerre Oubi -Ebrie dès les 1eres heures certains des nos parents oubi se sont réfugiés au Libéria voisin; ce qui revient a dire qu’il y’a des Oubi à présent au Libéria ».
Voilà l’histoire durant mes 6 mois passé à TAÏ, a la frontière libérienne que j’ai appris, alors mes frères et sœurs Bété approfondissez vos recherches car vos enfants Oubi ont besoin de vous. Arrêtons de dire Bété n’a pas d’allié ou c’est français qui est notre allié. le Député maire, le ministre Gnonkonte Désiré en sait davantage. Le ministre Zacharie Seri Bailly aussi.
Je profite de mon post pour exhorter tous les fonctionnaires BÉTÉ qui font un tour à TAI de m’aider à sensibiliser la nouvelle génération.
M. Bill KABEYOU.
Abran Saliho
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Visitez Côte d’Ivoire: Les atouts touristiques de la ville de Bouna

Côte d’Ivoire – Visitez Côte d’Ivoire – La Région du Bounkani est située au nord-est de la Côte d’Ivoire et elle fait frontière avec le Burkina Faso et le Ghana. Historiquement, le Royaume de Bouna, premier royaume à être formé depuis le 16ième siècle dans les frontières de l’actuelle Côte d’Ivoire, continue d’exister.
Comprenant quatre départements : Bouna, Doropo, Nassian et Téhini, la région du Bounkani se compose d’une dizaine de peuples dont les trois grands groupes sont les Koulango, les Malinké et les Lobi.,
CAPITALE : Bouna
POPULATION : 267 000 habitants
Le patrimoine culturel matériel
Le Parc National de la Comoé, classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO depuis 1982,
La Cour royale de Bouna
La mosquée centenaire de type soudanais appelée « mosquée Samory Touré »,
Le quartier colonial (maison, tranchées, cimetières et ponts) à Téhini,
Les roches sacrées de Gbadjoudouo,
Les plages pittoresques du fleuve Volta noire,
Les grottes mystiques de Tingo-Yalo,
Le Patrimoine culturel immatériel

Les danses
Nous avons environ 70 groupes de danses traditionnelles avec des rythmes divers comme le Naya, le Lossinaga, le Tchango, le Kroubi, le Bourri, le Djôro, le Douo, le Yaka-Yaka, le Sabé, le Kôto, Bir, le Nonniè…
L’art culinaire reste un produit d’appel touristique avec de mets succulents et de la boisson telle que la belle bière de mil dénommée le Tchapolo.
Les fêtes traditionnelles
Le Dongbô diguê, la Fête de l’igname chez les Koulango, elle se déroule à la dernière semaine du mois d’Octobre à Bouna.
Kroubi (femmes et filles Malinké), trois jours avant le Ramadan à Bouna,
Djôrô (rites d’initiation chez le peuple Lobi), chaque 7ans, sur les rives de la Volta noire,
Le Boroghor, la fête du mil.
Il existe un seul festival, le Festival du Bounkani, qui se déroule la première semaine du mois de Décembre.

Quelques festivals de la région
FESTIVAL
Festival du Bounkani, première semaine du mois de Décembre à Bouna, 400 festivaliers 35 troupes de danses.
FETES TRADITIONELLES
Fête de l’igname chez les Koulango « le Dongbô diguê », dernière semaine du mois d’Octobre à Bouna, 10 troupes de danses,
Kroubi (femmes et filles Malinké), trois jours avant le Ramadan à Bouna,
Djôrô (rites d’initiation chez le peuple Lobi), chaque 7ans, sur les rives de la Volta noire, la fête du mil « le Boroghor »
Abran Saliho
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